Les organisations sont confrontées à un défi croissant : répondre à des changements environnementaux imprévisibles comme des catastrophes naturelles, des accidents industriels, des actes de terrorisme ou des incidents liés à des pandémies par exemple (Williams et al., 2017). En effet, face à certains évènements tels que le séisme et tsunami dans l’océan Indien (2004), la crise financière (2008), l’accident nucléaire de Fukushima (2011), mais aussi diverses épidémies, comme celle de la peste noire jusqu’à celle du covid-19, le monde entier a dû s’adapter. Face à tous ces défis, l’humanité et les organisations doivent être en mesure de s’ajuster. Pour expliquer la survie des organisations face à ces changements imprévisibles, le concept de résilience est avancé dans les études sur les organisations (Hillmann et Guenther, 2021). La notion de résilience organisationnelle est définie comme la capacité d’une organisation à rebondir et à préserver ou améliorer son fonctionnement malgré la présence d’évènements inattendus (Hillmann et Guenther, 2021).