Les transitions sont inévitables, car notre développement est insoutenable – comme la multiplication des « crises » le démontre, et cet insoutenable se manifeste sous une multiplicité de jours, notamment au sein des organisations. Que font les chercheurs en SHS face à cette insoutenabilité ?
Sortir de l’insoutenable, autrement dit du non-durable, de l’insupportable, de l’injustifiable : deux journées d’étude coorganisées par le LITEM (IMT-BS et université d’Evry Paris Saclay), le Centre Pierre Naville (université d’Evry Paris Saclay), le RITM (université Saclay) et le Laboratoire d’anthropologie Politique (LAP/EHESS), avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme de Paris-Saclay les 22 et 23 mai dans les locaux de la MSH.
La rencontre réunira majoritairement des sociologues du travail et des chercheurs en management, deux regards complémentaires sur le monde des organisations. Keynotes : Yves Citton, auteur de Renverser l’insoutenable, théoricien de la littérature, philosophe et essayiste, et Isabelle Ferreras (FNRS-Louvain-Harvard) co-autrice du manifeste « Démarchandiser, démocratiser, dépolluer le travail ». Se succéderont une série de chercheurs aux approches pour beaucoup interdisciplinaires, liés par exemple à l’art, au féminisme, ou au croisement de l’économie et de la philosophie : Amina Béji Bécheur, Nathalie Lallemand-Stempak, Philippe Eynaud, Léa Dorion, Daniel Bachet, Valérie Charolles, Benoît Hazard, Pierre-Antoine Chardel, Isabela Paes, Jean-Luc Moriceau, Philippe Mairesse, Camille David, Ulysse Baratin, Guillaume Tiffon, Coralie Pérez, Clotilde Coron.
